Quand on a un bébé, on fait tout pour qu’il aille toujours bien. On fait attention à le couvrir quand il fait frais, à le découvrir quand il fait trop chaud, on ne le laisse pas macérer dans sa couche même si elle est remplie d’un caca absolument immonde … Bref, on prend soin de lui (bien plus que de nous d’ailleurs).

Alors quand arrive la première grosse fièvre, c’est la panique ! Surtout quand elle est accompagnée de douleurs.

Des fièvres, le BN il nous en a déjà fait; des grosses qui le rendent bouillant. Mais il mangeait bien, et il avait l’air frais comme un gardon, donc rien d’alarmant. Il faut savoir que le BN c’est un modèle presque parfait : il fait ses nuits depuis le début, il passe son temps à se marrer, il sait jouer seul, il mange toujours bien …. bref, on l’a choisi avec les bonnes options.

Donc quand le BN se met à chouiner, tu te poses des questions: Ça y est, il arrive à l’âge où il prend le caractère des ses parents ? Ou alors c’est qu’il a mal quelque part ?

Comme tu n’as pas le science infuse, tu cherches et tu tâtonnes. Il à l’air d’avoir mal au ventre ? On va traiter ça d’abord. Et puis arrive le moment où il ne rigole plus, il ne parle plus, il ne dort plus et il pleure beaucoup. Tu t’énerves après lui, non pas parce que tu lui en veut … mais parce que tu te sens nulle de ne pas savoir ce qu’il a.

Puis vient la grosse fièvre: 40.9°c …. la au moins il n’y a plus de doute. Doliprane et rendez-vous chez le pédiatre ! Et tant pis si ça ne fait pas 48heures qu’il à de la fièvre. Il ne dort toujours pas, toi non plus, mais au moins tu sais quoi faire et tu es là pour lui.

Une otite, voilà ce qui le fait souffrir depuis plusieurs jours. On va la soigner à coup d’antibiotique qui sent la mort . D’ailleurs qu’elle idée de faire des trucs aussi immonde pour les gosses ?! En plus à administrer à la cuillère. Le truc il a un goût tellement horrible, que même dans le biberon il n’en veut pas !

Enfin voilà, son premier grand bobo. Des fois je me dit que ça serait quand même bien pratique si je pouvais le remettre dans mon ventre le temps de le soigner.