Quand on discute avec les gens, la question des origines arrive à un moment ou à un autre. Ça permet de se trouver des points communs, de créer des affinités …

Crédit : Camille Tokerud

Les gens trouvent toujours les miennes assez « détonante », et j’ai droit à chaque fois à un « Ah oui quand même, sacré mélange ! « .

Du côté paternel ils sont Siciliens/pieds noirs et du côté maternel Piémontais/Corses ; que des gens réputés pour leur caractère calme et doux (bien évidement)… tu peux aussi y rajouter le fait qu’on soit Niçois.

Je suis fière des mes origines, de ce qu’elles m’apportent, de ce qu’elles m’ont appris, de ces cultures dont j’ai essayé de prendre le meilleur ; et j’étais fière de me dire qu’un jour, je transmettrai tout ça à mon enfant.

Quand j’ai rencontré Monsieur B. , quand nous avons appris à nous connaitre, la question s’est posée aussi. Ils sont espagnols d’un côté, et de la région de Niort de l’autre (il en faut) … et comme moi, il est fier de ses origines.

Mais on était pas dans la merde tiens ! en gros on avait une chance et demi sur deux que notre futur enfant ai un caractère de merde/un caractère fort (ce qui est déjà notre cas). Mais on a tenté le coup quand même …


Notre MiniBN est donc lui aussi un sacré mélange. Comme nous il connaitra des cultures et des langues différentes, il connaitra les histoires de ses aïeux, les vies qu’ils ont vécu, leur arrivée en France pour certains, tout ce qu’ils ont construit, les valeurs qu’ils nous ont enseignés … Ça forgera une partie de son (mauvais) caractère et sa vision du monde.

On est bien d’accord que je parle ici d’origines et non pas de nationalité. Monsieur B et moi sommes Français, et heureux de l’être ; ça c’est clair dans notre esprit. D’ailleurs mes grand-parents et arrière grand-parents; même s’ils n’ont jamais reniés leur origines, ils étaient et sont heureux de vivre ici et ils nous ont appris a respecter notre pays. Ce pays qui les a sauvé de la misère et de la guerre (rien que ça).

Et vous alors, sacré mélange ou pas ?