On dit que perdre un enfant est la pire des souffrances.
Quand on en a pas, on ne peut que l’imaginer … quand on devient parents, on fait tout pour ne pas y penser.

Malheureusement, dès fois, la vie ne nous laisse pas le choix. Un enlèvement, un accident, et un bout de nous s’en va à jamais.

Il faut pourtant continuer, pour un ainé, pour un conjoint, pour sa famille. Mais comment avoir l’envie, quand on se sent vide, quand une partie de sa « vie » s’en est allé ?

Non, je ne l’ai pas vécu. Mon bébé va bien, mais maintenant que je suis maman, que j’ai mon bonheur avec moi, ce bonheur qui a tout chamboulé dans ma vie, je sais ce que je ressentirais si on me l’enlevait.

J’admire leur force et leur courage. Je sais que souvent ils n’ont pas eu le choix: on ne peut pas toujours se laisser aller, on est obligé d’avancer !  Mais je les admire quand même. Ceux qui continuent à se battre, ceux qui continuent leur vie, avec toujours une petite place pour leur ange.

Je suis triste aujourd’hui, parce qu’un petit ange manque à sa famille.

Il ne faut jamais oublier que tout peut vite basculer. Alors je vais prendre mon bébé dans mes bras, le couvrir de bisous, lui dire que je l’aime plus que tout. Et je vais penser à vous, vous qui avez perdu beaucoup.