C’est arrivé comme ça, assez tôt d’ailleurs … je devais avoir 12 ou 13 ans, la première fois que j’ai eu envie d’un tatouage.
Était-ce à cause des tatoués que j’écoutais chanter, ou bien parce que j’étais dans une période de rebellion ? Non, je ne pense pas. C’est plus un gros coup de coeur, un gros coup d’amour avec cette forme d’art.
Ce n’était pas une passade et quelques mois après avoir eu 18 ans, après avoir économisé en cachette, je fonçais chez un tatoueur à côté de chez moi.
J’avoue que je l’ai plus choisi pour sa proximité que pour son style … il faut dire que je n’avais pas le droit de sortir (eh oui !), il fallait donc que je fasse au plus pratique.
Il venait de s’installer, il ne parlait même pas encore bien Français; mais c’était clean et je savais ce que je voulais.
Un dragon, au bas du dos ; un symbole fort pour moi, à l’époque. Peu importe que cela ne soit pas « original » (je ne me suis même pas posé la question à ce moment là), c’est une partie de ma vie.
Une vie que j’ai faillit perdre d’ailleurs, quand mon père (le même qui nous interdisait de sortir à 19 ans) l’à découvert. Pour vous dire à quel point je le voulais …
Pour le second j’ai attendu longtemps ; je l’ai depuis seulement 6 ans (et des poussières). C’est moi qui l’ai dessiné, il est tout simple, et encore une fois il est un morceau de vie. Celui là, il est au dessous de la nuque.
Bon, par contre j’aurais pu mieux choisir mon tatoueur … ce que je ferais pour les suivant.
Ce que je cherche maintenant, c’est un coup de coeur pour un artiste, pour un style. Et c’est autour de ça, que j’imaginerai mes prochains tattoos.
Oui, parce qu’il y en aura d’autres. Si cela n’avait tenu qu’à moi, et pas à mon portefeuille, j’aurais déjà probablement une grande partie du dos tatoué, une manchette et peut-être d’autres jolies petites choses par ci par là.
J’ai déjà craqué sur le travail de quelques artistes, et une fois l’inspiration trouvée, je n’hésiterai pas à faire des kilomètres pour me faire encrer.
D’ailleurs j’ai regretté lors de mon passage à Los Angeles, de ne pas avoir pensé à me faire tatouer … mais ce n’est que partie remise !
En attendant, j’épingle leurs oeuvres (n’hésitez pas à y jeter un oeil).