Pour que tout se passe au mieux, nous avons des rituels. Ce soir là, il enfile son nouveau pyjama Sergent Major , va aux toilettes, se brosse les dents et il est temps qu’il grimpe dans son lit pour l’histoire du soir.
Une histoire pour faire de beaux rêves
J’aime ce moment calme, où nous somme l’un contre l’autre adossés à ses coussins. Il m’écoute avec attention, avec un air émerveillé,apeuré,curieux,perplexe, rêveur … selon l’histoire racontée.
Il m’interrompt aussi, parfois, pour me poser des questions sur tel ou tel personnage, sur son comportement, sur tout ce qui n’est pas écrit (c’est la période des "Pourquoi ?").
Ce soir, il a choisi son livre de voitures et l’histoire du petit bolide rouge qui court et gagne sa première course. Il me parle de Flash et Martin, je lui montre les motifs de son pyjama : une voiture de rallye vintage, des drapeaux, le numéro 1 … et lui dit que lui aussi, c’est un petit champion.
Il attrape le livre et me raconte l’histoire à sa façon, en laissant vagabonder son imagination : il s’y inclus, s’imagine en train de conduire, vite … comme à Mario Kart.
Un bisou, des chatouilles, un fou rire et un bibi "réconfort" et il est temps de dormir. Après tout ça, généralement, il fait de beaux rêves. Je l’entends même souvent rire dans son sommeil (c’est le seul moment où j’aime être réveillée).
Là s’arrête la soirée idéale … seulement, cela ne se passe pas toujours comme ça !
Le Gnome se relève souvent plusieurs fois
Pas assez fatigué, trop énervé et le voilà qu’il se relève. Généralement, c’est occasionnel; mais ils nous à fait des périodes (peur du noir, angoisses diverses) où c’était tout les soirs.
– Je veux ma gourde
– Je veux faire pipi
– J’ai oublié ma voiture
– J’ai entendu un bruit
– A l’aaaaaaaide ! A l’aiiiiiiide !! (Il avait un cheveux coincé entre les orteils ! )
Son imagination marche aussi à plein régime quand il s’agit de trouver des excuses bidons au fait qu’il soit encore debout. Dans un premier temps, nous ne sévissons pas, et essayons de comprendre ce qui ne va pas. Dans 9 cas sur 10, ça marche.
Pour cette veille de rentrée, afin de ne pas le stresser, nous faisons comme s’il s’agissait d’une journée normale : pas de tenue spéciale qui attend sur la chaise, de cartable déjà prêt, de bourrage de crâne, d’histoire en rapport avec ça etc …
Et histoire de mettre toutes les chances de notre côté, nous avons opté pour la solution radicale (non pas le coup de pelle derrière la nuque) : l’épuisement. Après la grande balade qu’il à fait avec son papa, il n’a pas fait long feu après notre rituel.
Il a ainsi pu passer une Nuit de rêve avant sa seconde rentrée !
PS : Et si vous aussi, vous avez flashé sur le pyjama, vous le trouverez sur le site de Sergent Major