Cela fait une semaine tout pile que ma vie a changé. On m’avait répété plus d’une fois que cela serait une libération, mais je n’imaginais pas que cela serait à ce point.
Depuis une semaine, j’ai une voiture.
Souviens toi, le 4 novembre dernier, veille de mes 35 ans et jour apocalyptique, je passais et réussissais mon permis de conduire. Après un an et demi à jouer les galèriennes de l’extrême, je voyais enfin le bout du tunnel !
Enfin presque. Parce que la voiture que nous avions avec Monsieur B. étant réduite à l’état d’épave (ne roulant plus depuis qu’il à perdu son permis), je n’étais pas prête à prendre le volant !
C’est donc bon grès, mal grès que j’ai continuer à marcher avec mon fils pour l’amener à l’école et le ramener à la maison, à me peler les fesses aux arrêts de bus, et à attendre … bon sang qu’est-ce que j’ai pu attendre !
Et j’attendrais toujours si je n’avais pas une maman formidable (qui, accessoirement, en avait marre de faire le taxi). Une denrée rare si je me réfère à ce que je peux lire sur twitter et facebook.
Nous voilà donc à la recherche de LA première voiture.
J’ai rêvé un petit peu sur les Nissan Juke et les Fiat 500L , puis je me suis concentrée sur les petites citadines d’occas’ qui ne coutent pas deux reins.
Et coup de coeur pour une première main (je me fait reprendre par le BN si j’oublie de le dire), une petite Nissan Micra III (1,2 80 Mix pour ceux qui ça intéresse).
Elle était achetée presque dans la minute. Et une loooongue semaine plus tard, elle était à moi !
J’ai vite mis mes clés sur le porte clé que ma soeur m’a offert avant que je passe mon permis, un nouveau porte bonheur. Depuis le temps qu’il attendait dans un tiroir …
Dès le lendemain matin, je prenais le volant pour amener le nain à l’école. Nous avions tous les deux le sourire jusqu’aux oreilles. Mon BN était tellement fier que j’ai cru qu’il allait se faire pipi dessus ! Il est arrivé dans l’école en courant, tout excité de pouvoir annoncer la nouvelle à sa maitresse.
A 8h30, j’étais déjà chez moi (au lieu de 9h30) … mais plus important, le gnome n’était ni fatigué, ni gelé. Je dois vous avouer que c’était ma motivation première. Idem pour la sortie d’école : être à la maison à 16h15 au lieu de 17h30, ça n’a pas de prix !
Autre grand bonheur, celui de pouvoir vadrouiller sans avoir à attendre (je ne veux plus JAMAIS attendre de ma vie), à dépendre de quelqu’un d’autre ou d’horaires à la con !
Je ne serais plus obligée de le porter dans la rue et dans le bus (parce que bien évidement personne ne lui laisse de place) quand il est trop fatigué. Plus obligée de le faire courir pour être sure de ne pas louper LE bus qui passe devant ou remonte chez nous, une fois par heure (mais surtout pas entre midi et deux … et puis seulement jusqu’à 18h30, sinon c’est pas drôle).
Nous ne serons plus coincés sur notre colline.
Alors oui, je le sens bien là, le sentiment de liberté ! Ça fait une semaine que j’y goute à ce sentiment de liberté, et je n’ai plus envie de m’en passer.
Bref, ça fait une semaine que j’ai une voiture, et il n’y à pas un jour où elle n’a pas roulé.
PS: photo prise dans la Vallée de la Mort